Chantal Beliveau

J’ai appris que j’avais le cancer du sein en essayant des soutiens-gorge dans une boutique du Centre-Ville.  Bien que j’aie appris que j’avais le cancer du sein, je n’ai pas voulu désespérer. Pour moi, l’espoir a été ma porte de guérison. « Chantal, tu n’es pas en danger de mort, c’est seulement un incident de parcours de vie! Aujourd’hui, après quatre opérations, chimiothérapie et radiothérapie, je me compte chanceuse et privilégiée d’avoir pu agir à titre de coprésidente d’honneur de la 35^e campagne de souscription annuelle de la Fondation. Pour moi, ça l’a été l’occasion de m’impliquer pour la cause du cancer du sein en sensibilisant les gens à l’importance d’avoir de bons équipements de mammographie à notre hôpital. C’est d’ailleurs la mammographie qui a sauvé ma vie! Bien que j’aie reçu un diagnostic positif lors de ma mammographie de dépistage, la tumeur n’avait que 5 millimètres, mais aussi petite soit-elle, elle a eu le temps de faire son bout de chemin… Il faut aussi savoir lire entre les lignes. Avant que le diagnostic tombe, le radiologiste m’a dit que lorsque c’est décelé tôt, les chances de guérison sont plus élevées… J’ai donc tout de suite deviné la suite de l’histoire.

Aujourd’hui, je suis en forme et en santé! Avec la Fondation, j’ai vécu une expérience enrichissante qui m’a fait découvrir la signification du don de soi.

Ne pensez surtout pas que ça n’arrive qu’aux autres! Dites-oui à la mammographie de dépistage. Celle-ci pourrait bien vous sauver la vie, comme elle a sauvé la mienne!